Hier, j'ai aidé ma colocataire Kristy (elle étudie en sociologie mais fait aussi une mineure en français) à écrire un texte narratif dérivé d'une nouvelle de Marcel Aymé. Elle avait les premiers paragraphes, et la fin. Elle devait réécrire le milieu de l'histoire.
C'est toujours pour moi une expérience intéressante de revenir à mes bases de grammaire en français. Si je corrige un mot ou une phrase pour elle, je dois constamment lui expliquer les règles qui s'appliquent. Pour quelqu'un qui n'a pas fait de grammaire de façon significative depuis la fin de son secondaire 5, c'est tout une tâche.
Ce qui est drôle, c'est que mes propres automatismes sont en train de se transférer. Avant, même lorsque j'écrivais en anglais, mon processus de pensée me poussait à formuler l'idée en français au départ. Maintenant, même lorsque j'écris en en français, je formule mes idées en anglais. Écrire en français devient de plus en plus difficile. Mais je dois persévérer, continuer. Mon bilinguisme me sera d'une grande utilité quand je ferai des demandes d'admission pour ma maîtrise/doctorat.
D'ailleurs, Kristy m'a donné un merveilleux compliment: qu'elle apprend plus en une demi-heure avec moi que durant un cours complet de 2h30 à l'université.
Peut-être que je suis faite pour être professeure, après tout.
6/06/2006
Enseigner le français
Libellés :
introspection
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire