4/23/2008

On croirait presque que ça pousse dans les arbres

Je crois avoir déjà annoncé avoir été admise à l'Université de Victoria. Le choix n'a pas été si difficile, finalement. Les 3 américaines auxquelles j'ai appliqué (Stanford, Columbia, Cornell) m'ont refusée. Concordia m'a admise, mais c'était mon dernier choix. Ensuite, j'ai reçu ma réponse de Victoria, et j'ai acceptée aussitôt, sans attendre pour Vancouver ou Toronto.

En fait, quand une université vous offre 10 000$, au Canada, pour aller faire une maîtrise, c'est un rare honneur. Le montant est maintenant descendu à 5000$, parce que j'ai aussi reçu une bourse du FQRSC, qui donne 15 000$ par année pendant 2 ans. Je recevrai donc un total de 20 000$ durant ma première année à Victoria, et 15 000$ durant la deuxième. Par contre, durant ma deuxième année j'aurai accès à un poste d'assistance d'enseignement, si je le désire.

Considérant que Victoria est l'une des villes les plus chères au pays (un 4 et demi vient rarement en bas de 800$, avec rien d'inclus), tout cet argent sera plus que nécessaire. Mais c'est aussi le fait de savoir que, malgré les difficultés d'un domaine comme la littérature, il y a encore des possibilités pour se développer en tant qu'intellectuel dans autre chose qu'une science appliquée.

Un rêve que je ne croyais pas avoir jusqu'à il y a trois ans prend enfin réalité. J'ai du support, autant monétaire que personnel, qui me permet d'entrevoir un futur plus joyeux que celui de l'étudiante appauvrie qui est incapable de se trouver un emploi à la fin de son doctorat. Je sais que j'ai ce qu'il faut pour avoir du succès dans la profession.

Ne me reste qu'à m'y rendre.

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4/20/2008

Eh ben...

Je promets d'écrire plus, juré!!! Malgré que ma vie académique va se calmer quelque peu pour l'été: je ne prend pas de cours cet été, donc je vais le passer à lire... pour le plaisir! (Bon, je l'avoue, je risque de courir les festivals et d'aller dans des 5 à 7 plus souvent aussi...)

Ce sera ma dernière chance pour faire ça, alors que mon entrée en maîtrise approche et que mes futurs étés pour les 6 prochaines années (au moins) seront dédiés à la recherche. J'ai bien hâte de commencer par contre. C'est maintenant que le vrai test commence, celui qui me permettra de confirmer que je suis bien dans la bonne voie (pas que je doute, mais c'est toujours bien d'être sûre).

J'ai fait des découvertes intéressantes cet hiver. Que la littérature qui m'intéresse ne se limite pas à la période victorienne. Que le post-colonial était fascinant. Que je suis capable d'auto-motivation, parce que ma prof de littérature post-coloniale était vraiment VRAIMENT nulle. Que je vais m'ennuyer de Montréal, de ma Vallée du Richelieu natale (j'ai presque pleuré hier dans l'auto en sortant du pont Champlain à admirer l'horizon peuplé des Montérégiennes que je vais remplacer dans 4 mois par les Rocheuses...).

À travers tout ça, par contre, j'ai bien hâte de découvrir une partie du monde que je n'ai jamais visitée. J'ai hâte de partager ma vie à temps plein avec mon copain. J'ai hâte de commencer ce qui se décrit seulement comme mon vrai début de carrière académique.

Et puis, j'aurai toujours ici pour écrire en français quand j'en aurai envie!

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